Edito de Juin 2017

Retour possible à la semaine des quatre jours : l'intérêt de l'enfant avant tout

Dès 2013, la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires a mobilisé les élus, les conseils d’école, les parents, les enseignants, les bénévoles… Elle a même abouti au renforcement voire à la création d’emplois. L’investissement de nombreux acteurs est indéniable.

Soucieuses de l’intérêt de l’enfant, les collectivités se sont employées à proposer une offre d’activités périscolaires de qualité, diversifiée, souvent gratuite et inscrite dans un projet éducatif co construit.

Le décret du 28 juin dernier permet « d’autoriser des adaptations à l’organisation de la semaine scolaire ayant pour effet de répartir les heures d’enseignement hebdomadaires sur huit demi-journées réparties sur quatre jours ».

Pour autant, avant d’opter pour cette dérogation, il apparaît nécessaire de conduire « une évaluation publique conjointe sur les effets globaux des différents modes d’organisation de la semaine scolaire »1.

Un retour à la semaine de quatre jours (à si peu de jours de la fin de l’année scolaire sachant que les programmes des temps d’activités périscolaires de la rentrée sont bien avancés voire arrêtés) risquerait de créer des inégalités et une concurrence territoriale pour nos communes rurales comme urbaines.

Armelle BOTHOREL
Présidente de l’AMF 22
Maire de La Méaugon

 

1 Extrait du communiqué de presse de l’AMF nationale du 27 juin 2017 « rythmes scolaires : l’AMF demande des garanties au gouvernement ».

 
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